un

petit tour

    au


Jardin

6 juin

  

GIVERNY

la maison de Monet

Le jardin dit 'le Clos normand', autour de la maison, fut peu à peu transformé. Monet supervisait tout et, comme il le ferait plus tard pour le jardin d'eau, il faisait venir des plantes du monde entier. En 1893, Monet acheta un terrain de l'autre côté de la voie de chemin de fer qui passait au bout du jardin (c'est une route maintenant) pour créer un 'jardin d'eau' avec un étang où il peindrait ses célèbres nymphéas.

Après 1900, le jardin d'eau devint la source principale d'inspiration du maître. Il y passait des heures à essayer de capturer les couleurs, les reflets et les mouvements des nymphéas à la surface de l'eau, attendant que la lumière soit parfaite pour reproduire la scène sur une toile. Monet était irritable quand il faisait trop mauvais et qu'il ne pouvait pas travailler dans le jardin. Pendant l'inondation de 1910 - une des pires de l'histoire - Monet fut effondré en voyant son jardin saccagé.

Baigné d'une lumière changeante, avec des formes et des mouvements variés, ce jardin, auquel Monet consacrait sa vie, était toujours en devenir. Au fil des saisons il le transformait peu à peu, dessinant des allées, plantant les variétés de fleurs nécessaires pour qu'il soit fleuri tout au long de l'année. Il avait sept jardiniers, était attentif à tout et exigeant : il fallait que le jardin soit magnifiquement parfait.

Tel est l'endroit que Claude Monet a tant aimé et qu'il a quitté en 1926 à l'âge de quatre-vingt-six ans…

  

la Tour des Archives

Dans la rue des Ecuries-des-Gardes, aire de l'ancien château fort de Vernon, ne subsiste que le Donjon, oeuvre de Philippe Auguste. Erigé au XIIème siècle, sa hauteur est de 22 mètres. C'est à la fin du XVIIIème siècle, alors que le Donjon n'était plus voué à des fins guerrières, qu'il fut destiné à abriter les archives de la ville ; d'où son nom

  

Rue du Chapitre

Epargnées lors des bombardements de la dernière guerre, les rues entourant la Collégiale ont gardé leurs pittoresques maisons à pans de bois et leurs pavés rustiques.

Le pont médiéval

C'est à Philippe Auguste que nous devons la construction d'un premier pont de pierre, dont il reste des vestiges importants. Le pont comptait 25 arches de pierre à l'origine, mais  peu à peu les arches de pierre ont été remplacées par un tablier de bois posé sur les piles. En 1830 seulement huit arches étaient encore en pierre

La plupart des piles, peu ou pas entretenues, pouvaient être emportées par des crues et le pont devenait inutilisable pendant plusieurs années. Alors on installait un bac. Définitivement détruit au début du XIXème siècle, il fut remplacé en 1861 par un pont en pierre construit quelques mètres en amont. Lui-même détruit en 1870, il fut reconstruit en 1872 puis bombardé en 1940. Ainsi, le pont que l'on emprunte aujourd'hui date de 1955.

  

VERNON