26 octobre














  

SEJOUR PROVENCAL

27 octobre

1ère randonnée

dénivelée positive 1125m

dénivelée négative 1002m

soleil en journée

vin de noix en soirée

28 octobre

                        2ème randonnée,

                   dénivelée positive 533m

                   dénivelée négative 533m

                   grosse pluie à mi-journée

                   fin du vin de noix en soirée

29 octobre

                        3ème randonnée,

                   dénivelée positive 701m

                   dénivelée négative 605m

                   brouillard et pluie en journée

                   gentiane maison en soirée

30 octobre

                        dénivelée positive 907m

                   dénivelée négative 907m

                   brouillard et pluie en journée

                   découverte du kyr de la sariette

le château

Flanqué de deux tours rondes du XIVème, il est entouré d'une enceinte du XVIème, son histoire mouvementée remonte aux Comtes de Provence. On sait qu'en 1257 le château appartenait aux archevêques d' Aix , en 1722 Louis XV l'offrit pour bons et loyaux services rendus pendant la peste de 1720 à un certain Joseph de Clapiers....et c'est en 1958 que le château devint la propriété du célébrissime peintre Pablo Picasso qui, selon ses voeux en fit sa demeure éternelle.

  

L'église

du XVI° dont une partie romane date du V°siècle

  

Vauvenargues

Symbole de la Provence, comme le mont Ventoux et la la sainte Baume, signal du pays d'Aix, motif privilégié de Cézanne, la montagne Sainte-Victoire culmine à 1011 m au pic des Mouches.

  

Le barrage de Bimont

Il a été construit entre 1946 et 1951.Comme plusieurs grands travaux engagés après guerre, le barrage a été financé par le plan Marshall. Il permet l’alimentation en eau de plusieurs communes de la région aixoise et l’irrigation de 8000 hectares. Il alimente également la zone industrielle de la vallée de l’Arc et la centrale thermique de Gardanne. Par ailleurs, il vient renforcer l’alimentation de Marseille.

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La Croix de Provence

Située au sommet de la montagne Sainte-Victoire, la Croix de Provence est un édifice remarquable visible depuis une grande partie du département des Bouches-du-Rhône. Construite entre 1871 et 1875, on la doit à l’opiniâtreté d’un curé de campagne, l’abbé Meissonnier, qui la fit ériger pour remercier le ciel d’avoir épargné la Provence du fléau prussien. A l’époque, les fonds ont été collectés auprès des paroissiens de tout le diocèse d’Aix, Arles et Embrun. Les noms des 22 000 donateurs sont d’ailleurs toujours conservés dans un cœur de cuivre enchâssé dans le monument. L’édifice se compose d’un socle bâti d’une hauteur de 11 m, sur lequel repose une croix en métal de 7m de haut. Ayant reçu la foudre par trois fois entre 2002 et 2003, le Croix de Provence était si gravement endommagée que l’on s’est même interrogé sur la possibilité d’une restauration. Mais l’attachement des populations locales et la valeur architecturale de ce monument ont lourdement pesé dans la décision d’entamer une opération durable.

  

Le Prieuré de Sainte-Victoire

Un petit ermitage fut probablement construit dès le 5ème siècle à l'initiative de St Cassien sur le site actuel du Prieuré mais il fut progressivement abandonné. Au 16ème siècle, Sainte-Victoire est l’objet d’un élan religieux important avec le pèlerinage de la confrérie des pertusiens. La tradition de cet important pèlerinage a d’ailleurs été reprise de nos jours, sous une forme plus modeste avec le Roumavagi qui a lieu chaque année le dernier dimanche d'avril. Après la ferveur religieuse relative à l’édit de Nantes, un prêtre nommé Jean Aubert, fit construire le prieuré en 1654 et décida de restaurer et d'agrandir l'ermitage initial. Une chapelle consacrée à Notre-Dame de la Victoire fut construite en 1656 de même qu’un monastère achevé en 1664 nécessaire pour accueillir l’affluence grandissante des pèlerins. Mais à sa mort en 1692, la vie religieuse du prieuré connut un déclin progressif. Seuls quelques ermites acceptèrent par la suite de vivre de façon épisodique au prieuré qui continua cependant d'être fréquenté par les pèlerins faisant partie des confréries de Vauvenargues, d'Aix-en-provence et de Pertuis. L’abandon progressif des bâtiments au 18ème et 19ème siècle s’est traduit par une destruction progressive des différents édifices. Mais depuis 1954, l’association "Les Amis de Sainte Victoire" oeuvre pour restaurer les bâtiments de ce site privilégié afin de les "rendre dignes de leur prestigieux passé et de leur naturelle destination".

  

la Sainte Victoire depuis la Tête du Grand Puech

Un des neuf oratoires qui jalonnaient jadis le sentier de pèlerinage à Notre Dame des Anges. Il en reste six.

  

2 novembre

                        740km d'autoroute

Restaurant "Le cigalon"

Ce restaurant servi de cadre au film de Marcel Pagnol au titre éponyme. C'est l'histoire d'un cuisinier, Cigalon, qui tient un restaurant dans un petit village touristique. Il fait de très bonne cuisine mais ne veut pas servir les clients. Il faut qu'une ancienne blanchisseuse ouvre un restaurant près du sien pour le faire réagir et le convaincre qu'il doit bien s'occuper du client.

  

31 octobre

CHÂTEAU DE MONTAUBAN

Cette demeure célébrée dans la préface des Lettres de mon Moulin, fut avant tout un lieu de calme et de repos pour l'écrivain Daudet : "Maison bénie, que de fois je suis venu là, me reprendre à la nature, me guérir de Paris et de ses fièvres...". Cette superbe batisse à façade à pignons de la fin du 18e siècle et début du 19e siècle, était la demeure de la famille Ambroy qui accueillit l'auteur lors de ses séjours en Provence.

  

Le moulin de Daudet

De son vrai nom le Moulin Ribet appelé aussi le Moulin Saint-Pierre. Il fut construit en 1814 et broya du blé pendant un siècle puisqu’il arrêta de fonctionner en 1915. La grande guerre fit que l’on réquisitionna à la fois les hommes et le blé, ce qui en signa définitivement l’arrêt de mort. En 1935 l’association des "Amis d’Alphonse Daudet" décida de le remettre en état et de créer en même temps un musée consacré à l’auteur des Lettres de mon Moulin. Ce monument est le symbole de l’écrivain et de son œuvre.

FONTVIEILLE

                                    l'Abbaye de Montmajour


En 949, une femme de l’aristocratie Bourguignonne achète l’Île de Montmajour, qui appartient à l’archevêché d’Arles, et en fait donation aux religieux qui y vivent ; l’abbaye est fondée. Elle devient nécropole des comtes de Provence au XIème siècle.

Construite sur un rocher entouré de marais par des moines bénédictins, la petite abbaye Saint-Pierre étend rapidement son influence à toute la Provence, grâce à un vaste réseau de prieurés et au pèlerinage de la Sainte Croix, fondé en 1019, et appelé Pardon de Montmajour. Pendant tout le Moyen-Âge, l'abbaye draine tous les 3 mai de nombreux fidèles de la région. En 1426, on compte 12 à 15000 pèlerins venant par le Rhône jusqu'à Arles pour le pèlerinage.

Au XIIème siècle, l'abbaye de Montmajour est très riche et son abbé a le train de vie d'un grand seigneur. Toutefois à partir du XIIIe siècle, si le Pardon de Montmajour continue d'avoir du succès, l'abbaye n'attire plus les aumônes des fidèles.

En 1405, l'abbaye perd l'indépendance de son abbatiat et se trouve rattachée à l'archevêché d'Arles. Commence alors un long conflit avec son prieuré de Saint Antoine en Viennois, qui réussit même à s'annexer temporairement Montmajour en 1490. La querelle apaisée, l'abbaye et ses prieurés ne cessent de régresser. Beaucoup passent à d'autres ordres ou à des laïcs.

L'archevêque d'Arles y introduit la réforme bénédictine de Saint Maur, mais il se heurte à une forte opposition des moines. Les Mauristes prennent possession de ce monastère en 1639Sous leur direction, des extensions sont entreprises. En 1726 un incendie très important nécessite des travaux de reconstruction.

Le dernier abbé de Montmajour est le Cardinal de Rohan, connu par l’«dude la reine».

A la révolution, l'ensemble monastique est vendu comme bien national. Les bâtiments, pour la plupart fort dégradés ou partiellement détruits, sont rachetés par la ville d’Arles. L'abbaye est classée monument historique et les bâtiments restaurés sous le second empire. Depuis 1945, l’abbaye est propriété d’État.

  

Les Baux de Provence

Le village et son château, perché sur un éperon rocheux en limite méridionale de la chaîne des Alpilles, dominent l'étroit vallon de la fontaine. Cette situation géographique privilégiée a très tôt favorisé l'installation de l'homme sur le site qui se révèle aujourd'hui d'une très grande richesse archéologique.

La ville laisse dans l'histoire de la Provence un sillage de pages glorieuses où la guerre et les pillages côtoient l'opulence et le luxe. Les seigneurs des Baux avaient comme devise "AU HASARD BALTHAZAR" lançant ainsi par cette formule un défi orgueilleux au destin. Les seigneurs des Baux prétendaient descendre des rois mages, aussi prirent ils pour emblème l'étoile de la nativité à seize branche.

Les derniers féodaux et le vicomte de Turenne vont laisser un pays en ruine. Après Alix des Baux et la mort du roi René, la baronnie des Baux est rattachée à la France en 1481. Après avoir appartenue à Bernardin en 1513, puis au connétable de Montmorency en 1538, la cité des Baux va devenir un refuge providentiel pour les Huguenots pendant la période des guerres de religion.
Le dernier souverain des Baux, Antoine de Villeuneuve, s'opposant à Louis XIII, celui-çi fait détruire la citadelle et l'ensemble des archives, fortifications et remparts.

Les guerres et les pillages n'empêchèrent toutefois pas à une certaine forme de douceur de vivre et de poésie de franchir les fortifications de la cité des Baux. C'était l'époque des cours d'amour où les troubadours et les trouvères allaient de forteresses en forteresses colporter et faire connaître leurs nouveaux poèmes. C'est sous le règne de la reine Jeanne que ces manifestations connurent leur apogée. Puis la Renaissance avec ses idées neuves apporta élégance et confort aux nouveaux hôtels permettant d'oublier un passé trop tumultueux.

En parcourant de nos jours le village des Baux, on peut admirer de nombreuses traces de ce passé renaissant : les hôtels de Brion, de Manville, de Porcelet en sont de prestigieux témoins. Promener au travers de ces ruelles étroites donne le sentiment de revivre cette période du moyen-âge que les vieilles pierres et leur histoire laissent si bien imaginer. L'hôtel de Manville aujourd'hui restauré abrite la mairie, mais aussi le musée d'art contemporain où sont présentés des oeuvres d'artistes modernes régionaux ou ayant séjourné en Provence.

  

Vincent van Gogh

Il est arrivé le 8 mai 1889 à Saint-Remy-de-Provence, en provenance d’Arles, pour être hébergé volontairement à l’Hôpital Saint Paul de Mausole. Fasciné par la qualité de la lumière et l’ardente beauté des paysages qu’il découvre à Saint Remy, très inspiré et heureux de retrouver une ambiance sereine et compréhensive auprès des religieuses et du personnel qui l’accueillent, il réalisera plus de 150 peintures et de nombreux dessins en l’espace d’un an.

Cette période saint remoise est considérée comme majeure dans l’œuvre de Vincent van Gogh. Les tableaux les plus connus sont “Les iris”, “La nuit étoilée”, “Champ d’olivier le soir”, “Champ de blé au cyprès”, “Les premiers pas”, “Champ de blé au faucheur”, “La sieste”, “Les paveurs”, “L’Hôpital St Paul”, “Vase d’iris sur fond rose”, etc. Il quittera Saint-Remy le 16 mai 1890 pour Auvers sur Oise, où il disparaitra un peu plus de deux mois plus tard, le 29 juillet 1890.

  

Monastère Saint Paul de Mausole

A l'époque gallo-romaine, une source attirait à St-Rémyde Provence les pèlerins venus invoquer Valetudo, la déesse de la santé. Des chrétiens construisirent au XI ème siècle, à proximité de la source, un prieuré, véritable bijou d'art roman provençal. Merveilleusement préservé,il jouxte la maison de santé Saint-Paul de Mausole où fut accueilli Van Gogh après l'épisode de l'oreille coupée.

A proximité de sa chambre, autour du promenoir du cloître, un atelier d'art thérapie a été créé par l'association Valetudo qui associe art, recherche et soins.

  

SAINT REMY DE PROVENCE

Après 770km, installation à La Sariette

chez Monique et René

1er novembre

                        4ème randonnée,

                   dénivelée positive 534m

                   dénivelée négative 821m

                   brouillard et pluie en journée

                   quelques fonds de bouteille à                    finir

Mimet

C'est le plus haut village des Bouches du Rhône. Il culmine à 512 m d'altitude

  

le massif de l'étoile et le Pilon du Roi

Journée de repos

les dessous d'une grand mère

cafés gourmands pour gourmands

le vieux village

la grotte aux fées

autour du mont Julien