ne perdons pas


le


        nord


18 décembre

La Gare de Senlis


Inaugurée en 1922, la gare est reconstruite sur l'emplacement de l'ancienne, par les architectes Gustave Umbdenstock et Urbain Cassan. Ils s'inspirent de l'architecture Renaissance, transgressant avec le plan habituel des gares de la Compagnie de Chemins de Fer du Nord. L'ensemble est surmonté d'un campanile sans clocher, avec horloge (commandée à la maison "Vérité") et flèche. Sur la façade se détachent les armes de la ville avec croix de guerre et devise. La construction est en maçonnerie mixte en pierre et briques. Le plancher est en ciment armé, sur cave. A l'intérieur, les planchers sont en bois. Les inscriptions principales sont en grès cérame, la plaque commémorative en Comblanchien. Les lanternes en fer forgé et le lustre sont dus au ferronnier Lerolle. Sur la façade principale, plusieurs ouvertures s'organisent autour de la porte centrale. Un large fronton triangulaire occupe la partie centrale de la façade, cantonné par deux lucarnes, imitant le style flamand. A l'intérieur, décor en menuiserie, mosaïque de carrelage, verroterie...

  

L'Abbaye de Chaalis

D'abord abbaye bénédictine fondée au début du XIIème siècle par le sire de Mello à son retour de croisade, elle est rattachée ensuite à l'ordre de Citeaux et devient fille de Pontigny. En 1136, Le roi Louis VI le Gros choisit Chaalis pour en faire une abbaye royale dédiée à l'âme de son cousin Charles le Bon, assassiné à Bruges. Au XIIIème siècle l'abbatiale et la chapelle de l'abbé sont édifiées. C'est au milieu du XIVème siècle que l'abbaye connaît son apogée. Au XVIème siècle, le cardinal Hippolyte d'Este fait décorer la chapelle abbatiale par Niccolo dell' Abbate (première école de Fontainebleau). Au début du XVIIIème, les bâtiments périclitent mais un nouvel abbé, le Comte de Clermont, décide de rénover la construction. Malheureusement ce fut la faillite, les moines furent dispersés et le domaine vendu comme "biens nationaux".

Aujourd'hui, ses ruines nous révèlent encore aisément la disposition du transept et des chapelles et l'on peut y voir même la table de l'autel. Elles ont préservé le côté mystique du lieu, qui leur donne un air presque magique dans cet élégant parc de verdure


  

papotage près de la fontaine miraculeuse Saint Geneviève

la nonnette                                                 rencontre imprévue !!!

Le château

Construit de 1640 à 1690 pour remplacer d'autres châteaux passés de mode dont les vestiges subsistent, remanié au XVIIIeme, Versigny fut revu et habillé sous Louis Philippe en 1835 qui lui apporta les balustrades, les marches et les colonnes qui lui donnent ce chic particulier. Le jardin est de Le Nôtre, selon des documents conservés au château de Frazé (Eure et Loire). Aussi loin qu'on puisse remonter, il n'y a pas de trace de vente du domaine qui, des premiers seigneurs de Versigny, est venu par héritages successifs au comte Guy-Pierre de Kersaint, son propriétaire actuel. Bossuet, alors évêque de Meaux, y résida en 1695. En 1918, le général Mangin y établit son quartier général où seront dressés les plans de la bataille de la Marne.

Eglise Saint Martin

(XIII et XVIeme)

  

VERSIGNY

L'église de Droizelles et son calvaire