BONNEUIL EN VALOIS

Abbaye Royale Notre Dame de Lieu Restauré

Installée en fond de vallée, en un endroit jadis marécageux et humide, l'Abbaye Notre-Dame de Lieu-Restauré dépendait de l'Ordre des Prémontrés.

En 1131, Raoul de Crépy, Comte de Vermandois et Valois, cousin du Roi Louis VI, céda à Luc de Roussy, chanoine de Prémontré, une terre sur laquelle se trouvait une ancienne chapelle. La présence de l'ancienne chapelle "lieu consacré" a entraîné cette appellation de Lieu-Restauré par suite d'une action de restauration matérielle et spirituelle.

La Guerre de Cent Ans met un terme à plusieurs siècles de vies religieuses paisibles. Les chanoines de Prémontré concilient la vie contemplative et pastorale. Mais, vers le milieu du XVe siècle, le Lieu-Restauré est complètement dévasté par le guerre, comme toutes les paroisses du Valois.
Il fallut reconstruire une nouvelle église, plus petite que celle bâtie au XIIe siècle. Elle fut achevée par le prieur Antoine Claret en 1540. De cette église de style gothique flamboyant, la célèbre et magnifique rose à 6 pétales illumine toute la vallée et fait la célébrité de Lieu-Restauré.

L'Abbaye fut vendue à la Révolution et transformée en carrière. Elle connut des destins de moins en moins glorieux, transformée en féculerie, elle servit aussi d'entrepôt, de grange, voire de transformateur électrique.

En 1964, Lieu-Restauré est devenu un endroit oublié, seuls quelques curieux s'y aventurent pour venir contempler la rosace. Cette même année, une petite équipe commence le dégagement des bâtiments. Cette petite équipe est devenue une association de sauvegarde qui oeuvre maintenant chaque week-end depuis près de 44 ans à la renaissance de l'Abbaye Notre-Dame de Lieu-Restauré.

Le Prieuré de Longpré


C’est une des dépendances de l’abbaye de Fontevraud. Il est bâti, en 1180, sur les ruines d’un petit monastère datant du IXème siècle. La construction est due à la comtesse Aliénor de Vermandois.

L’entrée en religion, à Longpré, des filles des seigneurs de la région permet à l’ordre d’augmenter ses biens. Longpré, depuis sa fondation jusqu’à sa fermeture comme couvent au XVIIIème siècle, n’accueille que des femmes, souvent filles de la noblesse du Valois et du Vermandois.

Pendant des décennies, Longpré souffre des guerres incessantes qui ravagent la France. Anglais et Bourguignons pillent à multiples reprises la région. En 1590, Longpré recueille les reliques de Sainte Léocade et devient alors un lieu de pèlerinage pour toute la région. Au début du XVIIème siècle, le feu prend au monastère détruisant en partie le cloître, le réfectoire, les dortoirs et endommageant l’église. En 1624, un très violent orage provoque des torrents de boue descendant des coteaux. Les bâtiments sont endommagés et certains murs d’enceintes sont détruits.

En 1791, Longpré devient bien national et est mis en vente. Le monastère et les terres sont  vendus à un fermier pour 72.000 livres. Le nouveau fermier entreprend de raser l’église pour, d’une part, vendre les pierres de cette dernière à bon prix, et d’autre part, s’assurer que le bien ne serait pas repris par l’Eglise en cas de rétablissement de la Royauté. La salle capitulaire est transformée en étable, le dortoir du premier en grange à foin. Les pièces habitées par les moniales servent de logement aux fermiers successifs.

Longpré reste en l’état, sauf le chœur de l’église qui avait été comblé de pierres et qui est déblayé laissant apparaître des traces de l’architecture intérieure. À partir de 1994, Longpré est complètement restauré. Le site est complété par d’importants jardins d’inspiration médiévale composés de buis, d’ifs, de vivaces et de plantes médicinales. Les étangs créés à l’origine pour l’élevage du poisson et alimentés par une conduite forcée dérivée du cours d’eau, sont remis en état. Les prés qui s’étendent d’Haramont à la vallée de l’automne retrouvent leur vocation d’origine.

  

le moulin de Wallu

Moulin à blé reconstruit après 1822 pour un dénommé Charpentier, à un emplacement où se sont succédés des moulins au moins depuis le début du 13ème siècle ; il n'est plus en fonctionnement depuis la guerre de 1914-1918 ; une partie des bâtiments se trouve sur la commune de Vez (Oise) ; on y a replacé une cheminée du 16ème siècle provenant du manoir de Plessis au Bois.

Le sculpteur animalier François Chapelain-Midy y demeure.

LARGNY SUR AUTOMNE

randonnée

    médiévale



7 août

VEZ

le Donjon

La forteresse médiévale des XIIIè et XIVè siècles, avec sa chapelle, ses remparts et son jardin, fut un camp militaire à l'époque gallo-romaine. Le château fut édifié par Raoul d'Estrées vers 1214, repris et fortifié par Louis d'Orléans. De Jeanne d'Arc qui y séjourna à deux reprises en 1430, au Général Mangin qui y réunit son état-major en 1918, Vez a conservé jusqu'à nos jours son imposante architecture militaire.

Francis Briest, Président de l’association « Les Amis du Donjon de Vez », organise dans le cadre de ce monument historique des expositions de sculpture moderne et contemporaine : Calder, Dubuffet, Miro, Alberto Giacometti, etc.

En 2006, Daniel Buren y a réalisé deux magnifiques verrières. A savourer également, le jardin minimaliste de Pascal Cribier, et avec un peu de chance, on peut admirer le wall drawing de l'artiste américain Sol Lewitt qui a peint les quatre murs de la pièce principale du rez de chaussée.

Cette année, une selling exhibition réunissant près de 30 artistes internationaux, permet de voir des oeuvres majoritairement extérieures et monumentales.

LARGNY SUR AUTOMNE

l'église Saint Denis