La cave du diable
Après avoir été attaquée par des brigands alors qu'elle traversait la forêt, qui n'était alors qu'un désert de sable, de bruyères et de rochers de grès brisés, la comtesse ELEONORE DE VALOIS fit élever en 1185 une tour qu'elle garnit d'hommes d'armes. Cette tour assura la protection des voyageurs jusque sous Louis XIII, où abandonnée, elle devint le repaire de malfaiteurs. RICHELIEU donna l'ordre de la faire abattre. De l'ancienne tour, il ne reste plus aujourd'hui qu'un souterrain qui porte le nom de « CAVE DU DIABLE » en souvenir de l'époque où elle était appelée « TOUR du DIABLE ».
L'entrée de cette cave fut retrouvée vers 1830, après qu'un arbre renversé par la tempête eut libéré le passage par lequel on pénètre
Elle comporte 3 salles successives reliées par un escalier en 2 fractions de 20 et 10 marches
Blockhaus de la ligne Chauvineau
A partir de septembre 1939, devant l'offensive éclair de l'armée allemande en Pologne, l'État-major Français décida la mise en chantier d'ouvrages de défense complémentaires et fit procéder à la construction de nombreux petits blockhaus réalisés par la main d'œuvre militaire (plus communément appelés ouvrages MOM), là ou la ligne Maginot semblait la plus faible, notamment dans les régions frontalières du Nord de la France. Dans le même temps, il fut également décidé la réalisation d'une position de défense de la région parisienne appelée plus communément "Ligne Chauvineau", du nom de son concepteur, et dont l'étude avait débutée dès 1931. Il s'agissait de créer une ligne de défense antichar susceptible d'arrêter des engins motorisés et de couvrir Paris. Il n’était pas envisagé de construire une organisation défensive complète telle qu’elle est prévue dans les règlements généraux avec ses trois lignes décalées : Ligne d’Avant Postes, Ligne Principale de Résistance, Ligne d’Arrêt mais simplement de réaliser une Ligne Principale de Résistance unique. Début des travaux en septembre 1939. Réalisation confiée au Général Chauvineau. Développé de 130 km. Suit l'Oise de Conflans-Sainte-Honorine à Précy-sur-Oise, le cours de la Nonette, les lisières Nord des bois de Baron et de Betz, la Grivette et le canal de l'Ourcq jusqu'à la Ferté-sous-Jouarre.
la Pierre Glissoire
La tradition veut que les jeunes filles en quête de mariage devaient se laisser glisser sur la pente de la roche. Si par malheur, leur sabot cassait dans la descente, l'assistance disait "elle a cassé son sabot !" en clair ( elle a consommé le mariage avant l'heure). De façon plus ancienne, il s'agissait de rites de la fécondité et de fertilité