La forêt d'Hautil

Elle domine les vallées de l'Oise et de la Seine ainsi que les plaines du Vexin français. Son altitude atteint 191 mètres, ce qui en fait un des points culminants le plus haut d'Ile-de-France. Plutôt connu pour ces anciennes carrières de gypse qui ont une fâcheuse tendance à s'effondrer. L'exploitation se pratiquait selon la méthode dite des chambres et piliers avec des kilomètres de galeries de 7 mètres de large : il en résulte un grand damier s'étendant sur plusieurs kilomètres carrés. Afin d'éviter d'attendre que les galeries s'effondrent d'elles-mêmes de manière intempestive, on pratique désormais le foudroyage, technique consistant à provoquer l'éboulement en faisant sauter une première ligne de piliers puis successivement d'autres lignes parallèles sur une surface donnée. L'éboulement se répercute au niveau du sol par un affaissement de 3 ou 4 mètres permettant de retrouver une certaine stabilité.

les balcons

    de la Seine


6 mars

EVECQUEMONT

Église Notre-Dame de l'Assomption

De la première église, fondée par les moines bénédictins de Fécamp (Seine-Maritime) au XIe siècle, ne subsistent que les fondations, retrouvées lors de la restauration de l'abside en 1978. L'église est rebâtie au XIIIe puis au XVIe siècle : le porche Renaissance, le bas-côté nord et la nef datent de cette reconstruction ; le porche est attribué à Nicolas Lemercier, architecte à Pontoise, auteur de celui de l'église de Marines (Val-d'Oise) avec lequel il révèle une forte analogie. Dans cet édifice maintes fois remanié jusqu'au XIXe siècle, la construction de la Renaissance est la plus identifiable.

TESSANCOURT SUR AUBETTE

Eglise Saint-Nicolas

De l'église primitive du XIe siècle, subsistent la base du clocher et l'abside. Le clocher trapu à flèche de pierre, le chevet et la nef sont du XIIe siècle et figurent au nombre des reconstructions entreprises par la comtesse de Meulan, Agnès de Montfort. Une chapelle seigneuriale est ajoutée au XVIe siècle par la famille de Vion, qui s'y fait inhumer. La nef a toujours été couverte d'un plafond en bois. En 1687, à la demande du curé, une confrérie de Saint-Nicolas est constituée ; l'église conserve les statues et les bannières offertes par les paroissiens pour la vénération du saint patron de l'édifice. La flèche du clocher, foudrouyée en 2000, a été rebâtie à l'identique.

GAILLON SUR MONTCIENT

Église Notre-Dame-de-l'Assomption

Ce sanctuaire est l'une des 17 églises paroissiales construites de 1156 à 1163 par le comte de Meulan, Galéran II, et son épouse Agnès de Montfort à la suite d'un voeu. L'édifice est voûté d'ogives dès sa conception mais le choeur à abside ronde est remplacé au XIIIe siècle par un chevet carré à bas-côtés qui occupe toute la largeur du transept ; ses voûtes, qui ne sont pas épaulées d'arcs-boutants, s'écroulent et doivent être refaites au XVIe siècle à un niveau inférieur. L'église conserve son portail roman, cintré, sans linteau ni tympan. Le clocher carré supporte une flèche octogonale pourvue de quatre pyramidions originaux par leur forme, puisqu'ils sont coniques.

Eglise Saint-Séverin

L'église d'Oinville, connue depuis 1101 par la donation de la dime faite par Denis Payen au prieuré de Juziers, est reconstruite en 1127. À l'époque du gothique flamboyant, elle est modifiée à plusieurs reprises. Lui sont ainsi adjoints un bas-côté au XIVe siècle, des chapelles latérales au XVe siècle et une abside polygonale au XVIIe siècle. La base romane du clocher-tour carrée de croisée, couvert en bâtière, avec ses baies ogivales bordées de billettes, est du XIVe siècle ; la flèche est plus tardive. Aucune partie d'origine romane n'est visible de l'extérieur. À l'intérieur, de multiples reconstitutions s'inspirent des formes primitives, notamment les voûtes sur croisées d'ogives, les piliers carrés de maçonnerie et les faisceaux de colonnes.

Le lavoir de la Mathurine

OINVILLE SUR MONTCIENT