les allées

    sans retour


20 avril

Obélisque du méridien de Paris


Gravé de l'inscription « Station astronomique rattachée au réseau géodésique de la méridienne de France, 1866-1885 », ce monument de 2m96 symbolise le méridien de Paris. Il remplace un obélisque implanté en 1736 par ordre du roi. Commencées sous le règne de Louis XV, les opérations de calcul du méridien sont poursuivies pendant la Révolution. Pierre Méchain et Jean-Baptiste Delambre mesurent l'arc du méridien de Dunkerque à Barcelone entre 1792 et 1798. Ils déterminent ainsi l'étalon métrique, unité légale de longueur adoptée par l'Assemblée constituante en 1791.

Pierre Turquaise


La forêt enserre un ensemble mégalithique unique en Île-de-France par son importance. Cette allée couverte était destinée à servir de sépulture collective. De plan allongé, formée de larges dalles en grès à l'état brut et provenant de la forêt, elle est composée de quatorze dalles. Elle aurait servi de chenil pour les chiens du prince de Conti au XVIIIe siècle. En 1842, grâce à l'intervention d'Alexandre Hahn, elle est sauvée du débitage de pavés qui ravage d'autres monuments de la forêt. Son nom de pierre Turquaise la fait assimiler aux Turcs ou aux infidèles, souvent associés aux vestiges antiques.

PRESLES


Château de Courcelles


Le château néo-classique englobe le pavillon de chasse construit en 1709 pour Charles Véron de L'Isle. En 1745, Marie de Turmenyes s'en défait au profit du prince Louis-François de Conti, seigneur de L'Isle-Adam, qui le cède au financier François Bergeret, lequel l'offre en dot à sa fille. Il est ensuite vendu à M. Perrot, président à la Chambre des comptes, guillotiné en 1794. Les transformations se poursuivent jusqu'en 1914, avec la construction de la terrasse, l'édification du grand escalier auquel est accolée en 1906 l'aile au rez-de-chaussée, la démolition de l'orangerie. Le parc, réorganisé par trois percées ouvertes depuis le château, s'étend sur 30 hectares.

SAINT MARTIN DU TERTRE