14 septembre

10km à travers le nord de Paris, avec Anne, pour les 20 ans du Comité de Paris de la FFRP.

Le Parc des Buttes Chaumont

Il a été créé en 1867 et inauguré un premier avril à l'occasion de l'Exposition Universelle. Dans la politique d'aménagement de Paris voulue par Napoléon III, les jardins tenaient une place importante. Il fut décidé d'acheter le terrain et de transformer ce bout de colline en jardin. Terrain non fertile, le site fut peu utilisé auparavant, si ce n'est qu'un gibet y fût installé à partir du XIIIe siècle. Il y resta jusqu'à la chute de Louis XVI. Ce lieu a ensuite été une carrière de gypse de la Révolution à 1860. Dans ce quartier se trouvaient les anciennes carrières d'extraction de gypse et de pierres meulières pour la construction des immeubles parisiens (dans les arrondissements centraux). Le parc est construit sur la plus grande de ces carrières


 

Le Parc de la Villette

C'est le plus grand parc de Paris (55 hectares). La réalisation architecturale du parc a été confiée en 1982 à Bernard Tschumi. La particularité essentielle du parc est de ne pas rompre la perspective du nord au sud. Une promenade cinématique fait apparaître des jardins à thème qui sont autant d'aires de jeux, de théâtres où la nature est mise en scène. Le parc est fortement ponctué par une trame systématique d'édifices rouges appelés « Folies ». Le parc est traversé par le canal de l'Ourcq. Deux passerelles piétonnes enjambent le canal et font la liaison entre le nord et le sud. Une « galerie » rectiligne couverte d'un toit en forme d'onde fait la liaison entre le nord et le sud.

  

Le Père-Lachaise

Il est situé sur l'une des sept collines de Paris, celle de Champ-l'Evêque. Cette dernière, qui couvrait au Moyen-Age l'essentiel de la commune de Charonne, appartenait à l'évêque de Paris. On y cultivait des légumes, des céréales et du raisin vendus sur les marchés de Paris.

Les bourgeois refuseront de se faire enterrer dans le cimetière, inauguré le premier prairial de l'an XII (21 mai 1804), situé dans un quartier pauvre et populaire. Le Père-Lachaise ne comptera que 13 tombes en 1804, 44 en 1805, 49 en 1806, 62 en 1807, et 833 en 1812. Le transfert des cendres d'Héloïse et Abélard, de Molière et de La Fontaine, en 1817, balaiera la mauvaise image du cimetière. Ce dernier comptera 33 000 tombes en 1830. Il sera agrandi à cinq reprises entre 1824 et 1850 et loti en 97 divisions délimitées par les allées de l'ancien parc. Il couvre aujourd'hui une superficie de 44 hectares.

Le Père-Lachaise sera le théâtre de violents affrontements entre le 21 et le 28 mai 1871, lors de la Commune. Les Fédérés, ayant installés leur artillerie en plein cimetière afin de repousser les assauts des Versaillais, seront encerclés le 27 mai par les troupes de Thiers, d'un coté, et les Allemands, de l'autre. Les 147 survivants seront fusillés devant le "Mur des Fédérés". On estime à 35000 le nombre de Fédérés enterrés ici.

 

La petite ceinture

Construite au siècle dernier pour assurer le transit marchandises entre les grandes gares parisiennes, la Petite Ceinture (P.C.) de Paris est bientôt devenue un chemin de fer urbain pour les voyageurs, exploité avec un matériel spécifique. Mais cette exploitation n'a pas survécue à la révolution automobile des années 30 et a dû, comme les tramways, céder la place aux autobus et aux voitures particulières.

En effet, après un silence seulement troublé par le roulement de trains de marchandises et le transit de quelques trains de voyageurs entre les gares du Nord et de Lyon, la Petite Ceinture est presque silencieuse depuis 1934.Gares rasées ou délabrées, tunnels noircis et rails rouillés sont les seuls restes de cette très importante ligne désaffectée sur la quasi-totalité de son trajet.

A peine se sert-on encore d'un troncon pour le passage du RER C. La petite ceinture a pourtant eu une vie bien remplie, et le mérite d'apporter en son temps la preuve qu'un transport urbain par chemin de fer était rentable.

  

Le Jardin de Belleville

C'est le plus pentu de la capitale. Il tire sa beauté de ses escarpements abrupts et du calme plat qui le domine, quand s'impose la vision grandiose d'un Paris flottant dans une brume légère.

Pour que la surprise soit totale, il faut arriver par le haut de Belleville et le charmant petit square “Rue des Couronnes” où se réfugieront peut-être, autour du grand bac à sable ensoleillé, les promeneurs en quête de silence. Au bout du square, on découvre la longue esplanade bordée de vignes qui mène à la Maison de l'Air. De là partent tous les chemins qui sillonnent le jardin. Pause paysage, Paris tout alangui à vos pieds.

Pause architecture, quand le regard s'attarde sur le clocher néo-gothique d'une église voisine, encadré par les strictes verticales des HLM. On peut alors s'engager dans les vertigineux escaliers enfermés sous des tonnelles verdoyantes et fleuries, ou préférer une descente douce par un chemin qui serpente tranquillement entre les volées d'escaliers. Le Jardin de Belleville est ombre et lumière. Une certaine sauvagerie, un faux laisser-aller assombrissent ses parties les plus escarpées tandis que surgit la clarté quand on débouche tout en bas, dans la roseraie qui réserve aux enfants une pelouse bien close. Les plus beaux et les plus grands toboggans de Paris, en bois et métal, profitent des pentes abruptes pour procurer des sensations fortes aux plus de douze ans. Les petits ont aussi les leurs, à mi-pente, avec un joli espace terrasse pour les parents.

Intime et grandiose, le Jardin de Belleville, malgré sa situation “plein sud”, est aussi très frais. Les arbres enlacent leurs branchages au dessus des allées tandis qu'en contrebas, le grand bassin en demi-cercle s'anime de jets d'eaux courbes.

  

la Mairie du XIIème

Amateurs de vrais endroits, poussez la porte du bistrot Mélac. Vous êtes dans un bistrot parisien du quartier Charonne, depuis soixante-trois ans dans la même famille. Un bistrot qui n’a changé qu’une fois de décor. C’était en 1977 quand Jacques Mélac a pris les rênes de l’affaire de son père.

  

balcons d'architecte

la

fête

à

Bercy