le chemin

    des étoiles


22 février

le vieux pont


Construit en prenant appui sur des îlots, ce pont est fortifié au XVIIe siècle. Au XIXe siècle, une arche marinière en fonte remplace trois arches en pierre afin de faciliter la navigation. Dès l'origine, quatre moulins occupent les arches centrales, mais disparaissent entre 1869 et 1909. Le passage des bateaux sous le pont est délicat et nécessite l'adresse du maître de pont aidé de 10 aides de pont et de 20 chevaux, ce qui explique le péage qui est exigé. Les bœufs s'abreuvent à la Seine les jours de marché et les femmes de Poissy y lavent leur linge. Miné en 1940 puis bombardé en 1944, le Vieux Pont cesse son service. Il n'en reste que trois arches côté Poissy et autant du côté de Carrières, ainsi que quelques piles isolées.

POISSY

collégiale Notre Dame


Bâtie au début du XIIe siècle, peut-être par l'architecte Guillaume de Sens, l'église Notre-Dame occupe l'emplacement d'une église du XIe siècle fondée par Robert II le Pieux et accolée au château royal. Son originalité réside dans ses deux clochers romans situés dans le prolongement l'un de l'autre. Le chœur est refait au XIVe siècle, les chapelles latérales sont ajoutées au XVe siècle et le double portail est ouvert au début du XVIe siècle. L'église porte le titre de collégiale car elle est, jusqu'à la Révolution, desservie par des chanoines. En mauvais état, elle est restaurée par Auguste Goy de 1825 à 1835, puis, de 1844 à 1869, par Viollet-le-Duc qui lui redonne un aspect médiéval.

la villa Savoye


Une partie du domaine de Villiers est achetée en 1928 par M. et Mme Savoye, assureurs parisiens qui y font bâtir une villa sur pilotis avec toit en terrasse, baptisée « les Heures Claires », où ils donnent de somptueuses réceptions. La villa, abandonnée par ses propriétaires au moment de la guerre, saccagée par les Allemands puis par les Américains, doit être démolie en 1958 pour la construction d'un lycée. Elle est sauvée grâce à une campagne de presse internationale et à l'intervention d'André Malraux qui prend une mesure conservatoire exceptionnelle, fait sans précédent en France pour l'œuvre d'un architecte de son vivant. Six hectares sont utilisés pour la construction du lycée Le Corbusier, terminé en 1967, mais un hectare est conservé autour de la villa Savoye. Propriété du ministère de la Culture, elle est remise en état à plusieurs reprises et ouverte au public.