deux jours de randonnée sous les ordres de Gérard,

pour un week-end dans la vallée du Loir

tout commence par le marché de montoire...

... par le bistro de montoire...

... puis par le pont de montoire

L'église date probablement de la fin du XIe siècle. La partie supérieure du clocher porche a été détruite en 1590.
L'église Saint Genest de Lavardin est remarquable pour ces splendides fresques datant du XIII au XVIe siècles.

  

LAVARDIN

Les ruines du château de Lavardin s’étagent sur un promontoire rocheux, au-dessus du village et du Loir. Construit à partir du début du XIe siècle par les premiers seigneurs de Lavardin, le château sera vendu au comte de Vendôme vers 1130, dont il devint la principale forteresse à partir de la fin du XIIe siècle. Complètement remanié au XIVe et XVe siècles, il fut enlevé aux Ligueurs en 1589, puis démantelé l'année suivante sur ordre d'Henri IV, duc de Vendôme et roi de France..

De la première enceinte subsiste une grande porte ou « châtelet » (XIIe-XIVe-XVe s.), dont on remarque les mâchicoulis de tradition bretonne et les embrasures pour le canon (vers 1400).

Du haut de ses 26 m, le donjon domine le village et la vallée. Au-dessus de la porte, on remarque les armes de Jean VII de Bourbon-La Marche, comte de Vendôme de 1372 à 1393.

à la pause du midi, répétition générale en vue du GR20

SAINT JACQUES DES GUERETS

L'église de St Jacques des Guérets est une humble petite église de campagne. Elle a été construite au 12 è siècle, sur la rive gauche du Loir, là où passaient de nombreux pélerins en route vers St Jacques de Compostel.L'église est composée d'une nef qui n'a jamais reçu de voûtes. Elle dépendait de l'abbaye de saint Geordes des Bois.

Elle est actuellement couverte d'un lambris du 16è siècle. Après la nef, on trouve une abside semi-circulaire éclairée par 3 fenêtres en plein cintre. Les murs de l'abside sont décorées de peintures murales de la seconde moitié du 12è. Elles ont été redécouvertes en 1890. Les couleurs sont magnifiques dans les parties qui sont bien conservées. L'emploi du lapis-lazuli, seul ou associé à d'autres couleurs, a permis une palette exceptionnelle de bleu, émeraude, vert ...

Tout près de l'église, on peut admirer un vieux moulin et sa grande roue.

  

TROO

La ville s'étage sur trois niveaux distincts. En bas la ville bâtie dont les plus vieilles constructions appartiennent à l'époque médiévale, à l'étage moyen les troglodytes et sur le plateau dominant la vallée, la ville haute et sa collégiale. Le site de Trôo fut habité dès l'antiquité. La cité qui est censée tirer son nom de la prononciation du mot "trou" par les occupants anglais, est très anciennement creusée.

Le niveau supérieur est aujourd'hui occupé par les quelques maisons anciennes qui entourent l'église. C'est à partir du bas de Trôo que l'on découvrira les curiosités de l'endroit. Les constructions qui suivent aujourd'hui le bord du Loir ne parviennent pas à cacher les nombreuses caves qui trouent littéralement la falaise. L'histoire des lieux nous apprend que l'homme semble avoir occupé le promontoire rocheux dès le néolithique. C'est seulement avec les premières invasions normandes que les caves semblent faire leur apparition.

La partie qui compte les vestiges les plus anciens est sans doute le chemin dit "Rue haute". C'est sur cet escarpement que s'ouvrait jusqu'à la fin du siècle dernier, l'entrée d'une singulière église taillée dans la falaise. Cette petite chapelle, aujourd'hui détruite, était connue sous le vocable de Saint-Gabriel et attirait à Trôo de nombreux pèlerinages. Dans la rue Haute, s'ouvrent aussi les entrées de ce que localement on appelle les caforts. C'est à côté d'un lavoir souterrain établi lui aussi dans une grotte, que l'on pénètre dans un très ancien réseau de carrières qui s'enfonce au plus profond de la butte. Plusieurs fois assiégés, les habitants prirent l'habitude de se réfugier dans ces sombres recoins. Les séjours répétés de la population finiront par désigner chaque endroit du réseau en lui donnant un nom. On trouve ainsi le "grand-dansoir", le "jeu-de-boules", etc...

Les caves de la partie troglodytique de Trôo datent pour la plus grande partie d'entre elles de l'époque médiévale. Creusées pour les plus anciennes d'entre elles au XIe ou au XIIe siècle, elles sont généralement assez profondes. On trouve l'habitat souterrain dispersé le long de deux escarpements superposés.
Les caves sont souvent spacieuses et bien éclairées. Ici les troglodytes sont encore nombreux, ou plutôt, l'habitat en cave renaît de ses cendres. Le charme du village et l'enchantement des bords du Loir ont séduit une population de nouveaux troglodytes. Bien restaurées, idéalement orientées, dotées d'une fantastique vue sur la plaine du Loir, les maisons souterraines de Trôo sont très prisées et leur réfection peut être considérée comme un exemple. Certaines caves, habitées de façon permanente, possèdent aujourd'hui tous les avantages du confort moderne.
Trôo est la capitale du nouveau troglodytisme. Dans aucun autre endroit de France on ne retrouvera autant de caves restaurées et encore habitées bien qu'isolées. Il faudra, pour retrouver des ensembles aussi importants, gagner les bords de la Loire en n'oubliant pas de bien regarder les coteaux des petites rivières ou affluents du Loir qui contiennent leur part de trésors souterrains.


  

une histoire de niche

au bar du village,rencontre inopinée entre Marie et  Eduardo, son partenaire de tango

après quelques hésitations sur le parcours...

... arrivée à Sougé, terme de la première journée

repas à la ferme

comme d'habitude, difficile d'échapper au discours de Fabienne

au matin, Gérard compte ses biftons, et le groupe fait sa photo

départ sous la pluie

Troo disparait dans la brume

par bonheur, une éclaircie pour le repas du midi

bref incident, entre Anne et un vieux monsieur à qui elle a serré la main trop fort

Pascal sympathise beaucoup avec les gens du cru.

arrivée à la gare de Montoire, terme du voyage

MONTOIRE SUR LE LOIR


Montoire sur le Loir est connue pour "l'entrevue de Montoire", entre le Maréchal Pétain et Adolf Hitler le 24 octobre 1940, qui s'est déroulée à la gare de Montoire. C'est à cette occasion que fut envisagée la collaboration française au régime nazi. La gare de Montoire a été choisie pour son relatif isolement et sa proximité avec l'axe Paris-Hendaye. De plus, en cas d'attaque aérienne, le train pouvait se mettre à l'abir dans le tunnel de Saint-Rimay proche. Les portes blindées qu'on peut voir aux entrées de ce tunnel furent installées en 1943.