la fuite

    à varrèdes


19 mai

Église Saint-Caprais

Cet édifice roman à une seule nef est une ancienne chapelle agrandie par la suite, succursale d'Armentières jusqu'en 1789 et sans aucun titre pendant tout le XIXe siècle. Saint Caprais, ermite né à Agen et martyrisé sous Dioclétien vers 287, réputé pour guérir les douleurs et les infirmités, aurait chassé des serpents peuplant l'île. Le 20 octobre de chaque année, de nombreux pèlerins, rhumatisants, anémiques, infirmes de toute espèce, venaient prier au pied de son autel, ou en procession solennelle, au pied de la croix élevée en son honneur non loin du village. La plupart laissaient à l'église des offrandes ou chargeaient le curé d'intercéder par ses prières en leur faveur auprès du saint patron. Le clocher date du XIIIe siècle. La cloche baptisée en 1857 s'appelle Marie.

ISLE LES MELDEUSES

Usine élévatoire

L'usine élévatoire de Villers-lès-Rigault avec celle de Tribaldou, compléte par des prélèvements dans la Marne les apports d'eau du canal de l'Ourcq. Construites par Louis-Dominique Girard, ingénieur hydraulicien mort en 1871. Ces roues turbines regorgent d'innovations techniques. Deux roues en fonte de 10 mètres de diamètre, fonctionnant par siphon sous une chute d'eau de 2 mètres, actionnent un ensemble de quatre pompes volumétriques qui refoulent 38 000 m3 d'eau par jour. L'eau est relevée de 12 mètres environ, correspondant à la dénivellation séparant la Marne du canal de l'Ourcq, creusé à flanc de coteau au-dessus du hameau. Cette machine, dont la construction est achevée en 1869, est toujours en exploitation. Elle offre un témoignage impressionnant de l'évolution des techniques au XIXe siècle et préfigure les turbines modernes.

VILLERS LES RIGAULT

GERMIGNY L'EVÊQUE

le colombier

Ce colombier dépendait de la résidence de campagne des évêques de Meaux. Le colombier, de pied, est surmonté d'un lanternon. Ce type de toiture, peu fréquent était généralement réservé aux seigneurs. L'élevage des pigeons nécessitait la proximité de céréales cultivées en quantité. Les ravages causés par les pigeons dans les champs sont un des griefs qui reviennent le plus souvent dans les cahiers de doléances de 1789.