la forêt

    de    Retz


3 avril

Eglise Saint Nicolas de la Chaussée

Commencée en 1460, elle fut achevée et dédicacée le 27 septembre 1491. Elle apparaît extérieurement de style Renaissance. Le clocher est surmonté de quatre tourelles de guet, mais est dépourvu de son dôme primitif (dont on retrouve l’image sur d’anciennes gravures et en particulier sur l’ancien billet de banque « Racine » de 50 Frs). Ce dôme, détruit par un orage, fut remplacé par une petite flèche en ardoise.

L’intérieur est constitué d’une nef et de deux bas-côtés. Elle est voûtée en berceau et terminée par un chœur pentagonal orienté à l’est ; la nef et les bas-côtés comptent cinq travées limitées par huit colonnes. Les bas-côtés sont voûtés à croisées d’ogives.

L’intérêt principal de cette église réside en un superbe ensemble de huit grandes baies gothiques, garnies de vitraux du XVIème siècle. Ils sont composés d’un assemblage de petits éléments de verre coloré dans la masse ; les ors, les bleus et les rouges flamboient et ont résisté aux intempéries. Ces vitraux furent sauvés une première fois de la Révolution par le sacristain Dubois qui les blanchit à la chaux pour les dissimuler, et une seconde fois par le Chanoine Devigne, curé de La Ferté Milon (1902-1938), qui put les faire démonter avant les bombardements de juin 1918.

Eglise Notre Dame

Commencée au XIII è siècle, elle a conservé de cette époque son portail à six colonnes.

Agrippée au flanc du plateau, sur lequel était érigé le château –fort, l’église Notre Dame faisait partie de sa grande enceinte ; elle s’appelait alors la Chapelle Fouquet. Comme beaucoup d’églises de la région, elle s’est agrandie au cours des siècles, et on dénombre au moins trois chapelles depuis le porche d’entrée jusqu’à l’abside.

En 1563, Catherine de Médicis fit construire une tour de 26 mètres de haut, terminée par quatre tourelles de guet.

C’est dans cette église que Jean Racine a été baptisé en 1639 ; Jean de La Fontainse s’y maria avec Marie Héricart, cousine de Jean Racine, en novembre 1647.

Le château

A la fin du XIV è siècle, le duc d’Orléans entreprit la construction du château, sur les ruines d’une « ferté » (fortification) datant du VIII è siècle. Ce château ne fut jamais achevé en raison de l’assassinat du duc d’Orléans en 1407. Durant les guerres de religions, Henri IV le fit démanteler et il ne reste que son immense façade. Celle-ci se dresse sur 102 mètres de longueur et 28 mètres de hauteur.

L’esplanade du château constituait la cour intérieure. A l’ouest, elle est flanquée de la haute muraille de l’édifice. Au nord, elle s’achève en terrasse d’où l’on peut admirer les toits de la ville et la forêt de Retz.

LA FERTE MILON

statue de Jean Racine

SILLY LA POTERIE

Eglise Saint Médard (XIIIème)

OIGNY EN VALOIS

le château


Il s'agit en fait d'un manoir construit sur le site d'un château du XIIIe siècle, entre 1498 et 1515, dans le plus pur style Louis XII : son appareil de briques rouges est agrémenté de briques décoratives vernissées. Une tour hexagonale, en encorbellement, lui confère une grande allure. Il est entouré d'un très joli parc floral.

l'église Saint-Martin.


Construite à la fin du XIIe siècle, avec un collatéral rajouté au XVIe siècle, elle recèle quelques trésors : des statues polychromes, deux Christ des XVIe et XVIIe siècles et de très beaux vitraux contemporains. L'un d'entre eux met en scène Jeanne d'Arc protégeant un poilu de la Grande Guerre. Un autre est une création très récente d'un artisteverrier de la région, qui mêle harmonieusement des éléments anciens du XVIe siècle à des éléments modernes. L'église est entourée du cimetière ancien, dans lequel on trouve, au milieu des fleurs, des sépultures des XVIIIe et XIXe siècles, ornées de croix de fer forgé ouvragé et le mausolée du général Charpentier.