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29 mai

SAINT CHERON

l'église Saint Chéron

L'église primitive, qui semble remonter au IXe siècle, a dû être rebâtie au XIIe siècle. Après les dommages causés par des siècles de guerre, elle a bénéficié des embellissements que la famille de Lamoignon apportait à ses domaines. Au XIXe siècle cependant, elle est dans un tel état que le projet de restauration de l'architecte Vernholes prévoit d'abattre les murs jusqu'à 2 mètres de hauteur. Les travaux sont entrepris en 1897. En 1899, le clocher et la nef sont refaits, dans un style qui paraît plus moderne. L'instituteur écrit alors : ' On peut dire que l'église de Saint-Chéron est neuve '. Toutefois, le portail qui provient de l'ancien château est du XVe siècle, les bas-côtés sont voûtés d'ogives et le mobilier date des XVIIe et XVIIIe siècles.

l'Hôtel de Ville

l'église Saint-Maurice

Représentative des édifices religieux de l'Île-de-France, elle est bâtie selon un plan rectangulaire à nef unique et chevet à fond plat. Elle présente un fort clocher aux baies géminées, couvert d'un toit en bâtière, qui abrite une cloche de 1485, la plus ancienne de la région. Une chapelle latérale, à droite du chœur, est consacrée à la Vierge. Sous l'Ancien Régime, l'église relève du doyenné de Rochefort et du grand archidiaconé de Chartres. Pendant la Révolution, une société de lessivage des terres salpêtrées s'y installe et provoque de grands dommages. Rendue au culte, restaurée, l'église reçoit de nouveaux embellissements dans les années 1890.

SAINT MAURICE MONTCOURONNE

Puits

L'eau abonde dans la vallée de la Rémarde. Fontaines et sources sont nombreuses sur le territoire où les sables de Fontainebleau affleurent. Cette proximité de la nappe phréatique rend nécessaire une protection de l'eau contre les diverses pollutions. Aussi les puits, circulaires, sont-ils clos. Selon un modèle fréquent en Hurepoix, ils sont couverts d'une voûte plate en tas de charge. Une porte en ferme l'accès, protégeant ainsi le treuil, la poulie, la corde ou la chaîne.

Église Sainte-Marie-Madeleine

Sans doute dévastée pendant la guerre de Cent Ans, elle est réédifiée en 1463. Au début du XVIIe siècle, Jean Héroard fait construire la chapelle nord, dédiée à la Vierge, dans laquelle il est enterré. Au milieu du XIXe siècle, de nombreux travaux de restauration et d'embellissement sont entrepris, dont l'ouverture d'une grande baie dans le pignon ouest en 1848, qui ébranle le bâtiment. Ce pignon est reconstruit en 1853. En 1855, un pilier de soutien, situé entre le chœur et la chapelle nord, est remplacé par une voûte d'ogive, et les deux fenêtres éclairant la chapelle sont transformées en une grande baie ogivale, identique à celle de l'église. En 1870, une nouvelle sacristie est aménagée au sud du chevet, remplaçant celle implantée au nord. Les parties les plus visibles de l'édifice à l'ouest, au sud et sur le chevet sont alors ' ornementées d'une façon solide et élégante ', dans le style gothique. Enfin, le clocher qui risque de s'écrouler est démoli en 1888. Une nouvelle tour, plus importante, est édifiée dans l'angle extérieur formé par la chapelle Saint-Joseph et la nef. Ce remaniement complet rend la structure et le décor de l'église extrêmement homogène.

VAUGRIGNEUSE

Église Notre Dame du Mont Carmel

Au-dessus du portail d'entrée rustique, une niche abrite la statue en pierre d'un saint. Le chœur de l'église semble ancien. Les nervures de sa voûte ogivale, ses consoles et deux colonnes masquées par des boiseries indiquent une construction datant du XIIIe siècle. L'église est reconstruite en grande partie au début du XVIIe siècle. La date 1639 est inscrite sur la clef de voûte de la première travée de la nef. Cette nef, à trois travées, conserve ses croisées d'ogives comportant des clefs de voûte sculptées, sur lesquelles subsistent des traces de polychromie. Elle est éclairée par des baies en plein cintre, et se termine par un chevet plat sur lequel une ancienne fenêtre comblée est encore visible. Elle est ouverte au sud sur un collatéral simple, au-dessus duquel s'élève le clocher de plan carré, surmonté d'un toit en bâtière. Les fonts baptismaux, en marbre veiné rouge, ont conservé leur couvercle de cuivre. Le chemin de croix composé de 14 tableaux peints sur toile est un don de Napoléon III.

JANVRY


Probablement construit par les Baillon, seigneurs de Janvry, dont l'un, Jean de Baillon, est trésorier de l'épargne royale. Le château est établi sur un terre-plein quadrangulaire avec ses communs et sa ferme, et cet ensemble reflète la vie d'une seigneurie rurale sous l'Ancien Régime. Entourés de fossés autrefois entièrement en eau, les bâtiments sont organisés en U autour d'une cour carrée. Un pont de pierre à trois arches, franchissant le fossé, donne accès à cette cour d'honneur, fermée par une grille en fer forgé. Le bâtiment d'habitation comporte un corps central couvert d'un toit à deux pentes, dont la façade à deux étages, soulignée par des refends, est surmontée au centre par un fronton triangulaire. Ce corps de logis est flanqué de deux pavillons d'angle, auxquels sont accolées deux ailes basses en retour, servant de communs, terminées par deux pavillons en demi-hors-œuvre. Une arcade percée dans l'aile droite conduit à la basse-cour, entourée par les bâtiments agricoles. Un autre pont au-dessus du fossé en eau marque l'entrée de la ferme.

Le château

Ferme forte

L'église Saint Clair

L'édifice actuel semble avoir été construit après la guerre de Cent Ans. Elle présente un plan désaxé inhabituel, dû à son implantation au droit de la falaise. Elle est divisée en deux vaisseaux parallèles séparés par une file de colonnes en grès. Chaque vaisseau est couvert d'une toiture à deux pans, indépendante de l'autre. Les deux murs-pignons de la façade sont percés d'un portail en arc brisé, orné de simples voussures de plâtre et surmonté d'un oculus comprenant le même décor. Un contrefort en grès, probablement d'origine, est placé au centre de la façade, également renforcée par d'autres appuis en meulière. Les nefs, à trois travées, sont de largeurs inégales, celle de droite étant la plus étroite. Le chœur, à trois travées, prolonge les deux nefs. La partie droite se termine par un chevet plat, alors que la gauche est close par une abside à trois pans. Le clocher, couvert d'un toit à quatre pans, s'élève à la jonction des nefs et du chœur, soutenu par deux colonnes plus importantes que les autres. Il est flanqué d'une tourelle de grès à quatre pans. En 1900, la partie haute de celle-ci, menaçant ruine, est démolie, reconstruite en meulière, et couverte à neuf. Les vitraux du XIXe siècle ont été en partie remplacés par des vitraux contemporains du maître verrier Andrieux.

GOMETZ LE CHÂTEL

L'Ortie Rouge

Ce bâtiment acheté par la commune en 1826 abrita le presbytère jusqu'en 1921 puis sera le bureau de poste jusqu'en 1958. Laissé à l'abandon pendant 17 ans, un sculpteur, Monsieur Simalla, entreprendra sa restauration en 1976 contre la signature d'un bail emphytéotique. Il rebaptisera sa demeure "l'ortie rouge".