SAINT SULPICE DE FAVIERE
Le village se développe en même temps que se constituent les seigneuries et que la dévotion à saint Sulpice s'affirme à Favières, où il aurait ressuscité un enfant noyé. L'église de 1100 est remplacée par une église en pierre au cours du XIIème siècle. La ferveur populaire est telle qu'une troisième église est construite au XIIIème siècle. À cette époque, le village profite de la prospérité due au développement des villes royales de Dourdan, Étampes, et Montlhéry ainsi que de leurs marchés. Mais, situé au cœur du domaine royal, il est aussi au cœur de la guerre de Cent Ans, de la guerre civile et de la Fronde : le territoire est à chaque fois ravagé et l'église endommagée. Saint-Sulpice-de- Favières retrouve la prospérité à la fin du XVIIème et au XVIIIème siècle. Le village est alors essentiellement viticole : en 1787, sur 72 censitaires, il y a 51 vignerons pour 3 laboureurs. Le territoire compte cependant trois moulins à grains. Au cours de la Révolution, seule l'église est endommagée. Une petite collectivité économique se crée avec l'ouverture des carrières de grès de Madagascar, qui amènent une population d'origine italienne à s'implanter. Le passage du Tacot anime la vie économique, mais la fermeture de la ligne et l'évolution du marché agricole transforme la commune en un village résidentiel.