campagne hurepoise

    entre chamarande

        et dourdan


10 avril

Le château


Construit à l'initiative de Pierre Mérault, fermier de la gabelle sous Louis XIV, l'actuel château de Chamarande est un parfait exemple de l'architecture de style Louis XIII jouant sur les colorations rouges, blanches et bleues des différents matériaux. Il est composé d'un corps principal précédé de deux pavillons dont l'un abrite la chapelle. Parmi les propriétaires les plus représentatifs se sont succédé Clair Gilbert d'Ornaison, premier valet de chambre de Louis XIV, Louis de Talaru, Premier maître d'hôtel de Louis XV ainsi que le duc de Persigny, ministre de l'Intérieur de Napoléon III.

L'église Saint Quentin


Le clocher est sans aucun doute la partie la plus ancienne de l'édifice. La nef, incendiée pendant les guerres de Religion, a été rebâtie postérieurement, notamment au XIXe siècle grâce au don de 450 000 francs du duc de Persigny, propriétaire du château. Le clocher est équipé d'une gargouille, récemment ajoutée puisqu'elle n'a été découverte que lors de sa dernière restauration, à la fin des années 1960.

CHAMARANDE

DOURDAN


Dour est dérivé de la racine irlandaise dor, dur ou dru, dont la signification est vraisemblablement  « eau », « rivière ».


Dourdan se développe dès la période gallo-romaine grâce à la production de céramique. À la fin de l'époque carolingienne, le territoire appartient à Hugues le Grand, qui y meurt en 956. Considéré parfois comme le berceau de la dynastie capétienne, Dourdan devient ville royale en 987, lorsque Hugues Capet est sacré roi. Un château y est attesté sous le règne de Louis VI. La forteresse, qui offre une position avancée au roi, est destinée à contrecarrer les ambitions des barons détenant les seigneuries de la région.


 Vers 1220, Philippe Auguste fait construire un nouveau château.


Pendant la Révolution, la ville devient le chef-lieu de district. Avec l'Empire, elle perd de son importance au profit de Rambouillet.

SAINT SULPICE DE FAVIERE

Le village se développe en même temps que se constituent les seigneuries et que la dévotion à saint Sulpice s'affirme à Favières, où il aurait ressuscité un enfant noyé. L'église de 1100 est remplacée par une église en pierre au cours du XIIème siècle.  La ferveur populaire est telle qu'une troisième église est construite au XIIIème siècle. À cette époque, le village profite de la prospérité due au développement des villes royales de Dourdan, Étampes, et Montlhéry ainsi que de leurs marchés. Mais, situé au cœur du domaine royal, il est aussi au cœur de la guerre de Cent Ans, de la guerre civile et de la Fronde : le territoire est à chaque fois ravagé et l'église endommagée. Saint-Sulpice-de-Favières retrouve la prospérité à la fin du XVIIème et au XVIIIème siècle. Le village est alors essentiellement viticole : en 1787, sur 72 censitaires, il y a 51 vignerons pour 3 laboureurs. Le territoire compte cependant trois moulins à grains. Au cours de la Révolution, seule l'église est endommagée. Une petite collectivité économique se crée avec l'ouverture des carrières de grès de Madagascar, qui amènent une population d'origine italienne à s'implanter. Le passage du Tacot anime la vie économique, mais la fermeture de la ligne et l'évolution du marché agricole transforme la commune en un village résidentiel.

SERMAISE


Eglise Sainte Anne


Placée sous le vocable de Sainte-Anne dans de nombreux documents, d'ailleurs retenu par les Monuments historiques, l'église est pourtant couramment attribuée à Notre-Dame de la Nativité depuis des temps reculés. De l'église primitive ne subsistent que le clocher en bâtière et le porche ouest en plein cintre à décor de billettes. Les deux premières travées de la nef datent des XIIIe et XIVe siècles. L'essor économique qui a suivi la guerre de Cent Ans explique la construction des trois dernières travées et des deux bas-côtés. L'église a également bénéficié de quelques ajouts aux XVIIIe et XIXe siècles. Le cimetière qui l'entourait a été déplacé en 1853.