22 février

20km avec Lucien entre Les Essarts Le Roi et Saint Rémy les Chevreuse

la Maison de Fer

La conception de cette maison de fer revient à l'ingénieur Bibarios Duclos, proche de Gustave Eiffel. Réalisée à la fin du XIXème siècle et présentée à l'exposition universelle de 1889, elle était entièrement démontable, illustrant les avancées technologiques de l'époque et la volonté de construire des maisons légères à petits prix. Après l'Exposition, elle est installée dans une propriété qui surplombe les vallées de l'Yvette et du ru des Vaux de Cernay. Cet emplacement fait la part belle à la notion de paysage, chère au XIXème siècle, et le parc qui l'entoure évoque encore cette ambiance exotique et romantique avec le cèdre et la grotte. Rachetée en 1986 par le Parc naturel régional, la Maison de Fer a été aménagée en gîte d'étape pour randonneurs.

  

Le Château

La construction du premier château de Dampierre (1180-1351) est attribuée à l’architecte Jean DUVAL. Il fût embelli par Charles de LORRAINE, cardinal archevêque de Reims. Vers 1670, l’ancien château ayant été rasé, Honoré d’Albert de Luynes, Duc de Chevreuse, Ministre d’état et gendre de Colbert ( dont les initiales sont gravées sur les deux frontons du château) fit construire l’actuel château de Dampierre sur les plans de Jules Hardouin Mansart.

Du château que lui avait cédé sa grand-mère paternelle, Marie de Rohan, la célèbre Duchesse de Chevreuse, subsistent les fondations et certaines dépendances.

La seigneurie de Dampierre et le duché de Chevreuse appartinrent à Henri de Guise dit le balafré, puis à son fils Claude de Lorraine qui mourut en 1657. Marie de Rohan, Duchesse de Chevreuse, sa veuve le transmit en 1663 au Duc de Luynes, fils de son premier mariage avec le connétable. Depuis lors le château est propriété des Ducs de Luynes. Plusieurs souverains, en particulier les rois Louis XIV, Louis XV ainsi que les reines de France Anne d’Autriche et Marie Leczinska (dont l’appartement personnel y est toujours conservé) ont habité le château.

Au XIXème siècle, la grande galerie du premier étage fut enrichie sous la direction de Félix DUBAN et du Duc de Luynes. J.A.D INGRES, alors directeur de l’Académie de France à Rome, fut chargé de réaliser deux peintures murales dans la galerie du premier étage (actuellement salle de concert). Dans la même galerie travaillèrent Hippolyte et Paul FLANDRIN, GLEYRE, DURET et SIMART. Ce dernier exécuta pour cette salle la restitution au quart de la statue chryséléphantine de Minerve.

Ainsi à chaque génération les descendants s’emploient à conserver, transmettre et embellir ce patrimoine historique.


  

DAMPIERRE EN YVELINES

LES ESSARTS LE ROI

l'église saint Corneille et saint Cyprien

Edifiée en 1545 par Jacques 1er d'Angennes, Capitaine des Gardes et Lieutenant Général des armées successivement sous François 1er, Henri II et Charles IX. Le grand intérêt de cette église, sur le plan architectural, provient du fait qu'elle n'a pas subi de remaniements importants depuis la construction de sa voûte en 1545, ce qui lui donne un caractère d'authenticité très prononcé. Ses murs, ses contreforts, et son clocher massif, bien dans la tradition des clochers ruraux de la région, de la première époque gothique, sont encore influencés par les procédés de construction de l'époque romane.

  

la chapelle Saint-Evroult

Une petite chapelle dépendant du prieuré de l'Yvette, est fondée vers 900, centre de culte pour les bûcherons répartis dans les bois et clairières. Vers 1200 une église plus importante est construite à la place de cette chapelle, la population augmentant fortement.

En 1692,l'église n'est plus le bâtiment original. Après les guerres de religions, l'église en ruines fut reconstruite au milieu du XVIème siècle. En 1831, l'église des Layes menaçait ruine et sa démolition fut décidée. On ne conserva et répara que le chœur et la sacristie et au dehors on construisit au moyen d' une souscription faite par les habitants des Layes un porche couvert. L’ancien clocher n’était pas à la place de celui d’aujourd’hui.

En 1956, la municipalité des Essarts voulut vendre l’église des Layes, celle-ci étant dans un état déplorable. L’évêché refusa cette vente. De nos jours, traditionnellement, la messe du 15 août est célébrée en plein air,sur le parvis de la chapelle des Layes.

La ferme de Coubertin

Le domaine de Coubertin, d’une superficie totale de plus de cent hectares au début du XXème siècle, comprend, outre le château, le parc, les bois et la ferme avec son pigeonnier. C’est à partir de 1950 que la ferme se modernise avec l’installation de trayeuses électriques et le perfectionnement du matériel agricole. Exploitée par la famille Eeckout jusqu'en 1958, la ferme de Coubertin est reprise par une grande famille les Gorisse, venue du nord de la France comme leurs prédécesseurs. André Catteau reprend l’exploitation en 1966 et depuis les deux générations de la famille fabriquent des produits fermiers (lait cru, fromage blanc, crème fraîche, yaourt, tomme, coulommiers, mimolette et un panel de fromages de chèvre.

  

SAINT REMY LES CHEVREUSE

Le château de Méridon

Il a été construit en 1883, pour M. Bragas, un banquier Parisien, dans le style Néo-Renaissance, à l'emplacement supposé d'une construction médiévale. Le château, propriété de la famille de Breteuil dès la fin du 19ème siècle, a été loué a partir de 1946 par une association néerlandaise, pour y installer un Centre d'éducation permanente. La vocation initiale du centre était de former des agriculteurs néerlandais qui désiraient immigrer en France. L'association a acheté la propriété en 1958 et continue d'y organiser des stages à caractère éducatif et culturel.

  

CHEVREUSE

SAINT FORGET


l'église Saint Ferreol


Un sanctuaire dédié à Saint Ferreol est édifié au XIIème siècle en pleine forêt, à coté d'une source réputée guérir les fièvres. Il est agrandi au XIIIème siècle, et l'église est construite au XVIème siècle. Un porche, édifié au XVIIIème siècle, protège le portail.

Entourée de son cimetière, l'église est construite en pierres de meulière du pays, sans fondation, sur la rive gauche de l'Yvette et éloignée de tout village.